Pour cela nous disposons de l’équipement suivant : un tube en acier d’1,20 m ; une tête de frappe ; une masse de 3 Kg et une pompe de jardin en fonte.
Une fois le site repéré, de manière générale une rivière permanente à galets et graviers de 20 à 40 cm, l’échantillonnage peut commencer.

Le principe consiste à enfoncer le tube Bou-Rouch à la masse dans 50 cm de sédiments et à aspirer l’eau à l’aide de la pompe pour faire remonter les organismes vivant dans les interstices des particules de sable.

L’eau aspirée est ensuite filtrée dans un filet de 250 µm afin de retenir la faune souterraine recherchée.


Le résultat de la collecte est ensuite élutrié (mis en suspension et récupéré) puis observé sous la loupe binoculaire afin de définir l’effort de collecte à venir.

L’opération est répétée plusieurs fois par site (en amont et aval des bancs des graviers) et à différentes profondeurs de 40 à 90 cm pour atteindre la nappe phréatique.
En parallèle (parce que Christophe aime bien quand c’est parallèle) les données de station et les mesures physico-chimiques de la rivière : en surface et en milieu hyporhéique (souterrain), sont relevées sur la fiche de collecte.

Cela comprend la température, le pH, la conductivité, le taux d’oxygène, le potentiel d’oxydo-réduction ainsi que le nom de la rivière, les coordonnées GPS, la méthode d’échantillonnage, l’effort de collecte et la faune observée sur le terrain.
Le tout est fixé en alcool puis sera trié et identifié au laboratoire.
Les échantillons collectés seront exposés sur le prochain billet ou nous vous parlerons notamment du doux nom d’Isopode microphtalme.
Équipe des eaux souterraines : Brice Celerier, Christophe Douady, Cyndie Dupoux et Florian Malard.